CLINS D'OEIL MARISTES

JANVIER 2022

- Paul-Émile Durand, étudiant à Ars, me donne des échos en cette fête du 8 décembre. « En cette double fête, diocésaine et mariale, je vous envoie un message pour vous assurer de ma prière. Lors des premières Vêpres de l’Immaculée Conception, la communauté du Séminaire a prié pour les Pères Maristes. Que leur œuvre continue de longues années, qu’ils fassent encore connaître et aimer Marie à bien des générations ! En vous souhaitant une belle continuité de montée de Noël en en me recommandant à votre prière. »

- Notre dernier auteur des Échos de décembre, Philippe Brochu m’écrit ceci : « Un petit message pour vous informer que j’ai eu la chance d’être choisi pour faire ma spécialité en médecine du sport à l’Université McGill l’an prochain ! Je suis très heureux du dénouement. Faut croire que les valeurs maristes préparent bien pour la suite du parcours scolaire ! » Félicitations Philippe ! Va au bout de tes rêves.

- La collecte d’argent pour la Fondation Le Petit Blanchon a été, encore cette année, un grand succès. Elle a permis de ramasser 8 912, 15$.  Au nom de la grande famille mariste, je tiens à remercier très sincèrement les sœurs du Bon Pasteur, la communauté des pères maristes ainsi que vous tous, chers parents, membres du  personnel et tous les élèves pour votre très grande générosité.  Nous souhaitons avoir contribué à donner des sourires à ces tout-petits, parfois oubliés.  Et que Dieu vous bénisse !

- Le 25 décembre, je recevais cette missive d’une maman dont le plus vieux a terminé en 2016 et la deuxième en 2018.  « En cette soirée de Noël, très particulièrement pour nous et probablement aussi pour vous, je tenais à vous transmettre toute ma reconnaissance pour avoir pris soin de nos enfants, dont Laurent et Mia. Le parcours auprès de vous, comme personne et comme institution, a été une solide fondation qui a aidé à en faire des adultes magnifiques, équilibrés. Je sais avec certitude l’impact important que vous avez eu et que tout ceci est le fruit d’un travail conjoint, à distance, pour faire grandir ces jeunes en adultes forts, solides. Quel miracle. C’est aussi vrai pour leurs amis, Anaïs, Emmanuelle, Joelle, Éloïse, Louis, Mathieu, Philippe…  Merci pour eux et pour nous. J’ai toujours voulu vous redire merci. Les occasions manquent pour transmettre nos sentiments, vous le faire savoir. La spiritualité dépasse les intitulés, les genres, le temps. Merci donc de capturer dans ce simple message toute l’ampleur de notre reconnaissance. Merci d’avoir mis votre spiritualité au service de tous et d’en faire une porte d’entrée pour eux. Veuillez recevoir nos meilleurs vœux de bonheur, de sérénité et ce à quoi vous aspirez. » 
Sylvie G.

DÉCEMBRE 2021

- Paul C. et Mathieu B. finissants de 2018, ont pris rendez-vous, ce vendredi 12 novembre, pour une visite. Paul était fier de me montrer la croix que je lui avais donnée, il y a trois ans. Mathieu a, lui aussi, la sienne. Ils me disent que les proches collègues, Charles-Étienne, Elliot et Zachary l’ont également et qu’ils la portent toujours.

 - Christophe Lalande a été honoré lors de la Coupe Paillé au cégep de Lanaudière dans une compétition collégiale.  Sur la photo officielle, il portait la croix que je lui ai remise, il y a cinq ans. Félicitations, Christophe.

NOVEMBRE 2021

-         Le vendredi 15, je remets les Échos à Charles-Étienne et à Andy. Ils étaient fiers que leurs articles paraissent dans le bulletin mariste.

-         Le lundi 18 octobre, je croise Jean-David dans le corridor, qui me dit : « Je trouve votre réflexion du matin très inspirante. De plus, c’est toujours différent. » Voilà un commentaire encourageant.

-         Andy terminait sur son ordinateur un tableau représentant la « flore mariste » dont il avait identifié quelques éléments sur le terrain du Séminaire. Pour le mettre à l’épreuve, je lui ai demandé quelle est l’essence de cet arbre dont vous voyez l’image. Il se retourne et va chercher une feuille.  Il revient et me dit : « Acer Saccharum »   J’en suis encore stupéfié. Bravo Andy et merci!  (Je ne suis pas certain que les professeurs s’entendent. Tu devras les convaincre.)

Une visite du cardinal en cette belle journée ensoleillée

OCTOBRE 2021

La rentrée 2021 : Diverses impressions en ce début d’année.

-         Ça fait maintenant presque un mois que je suis aux maristes. S’il y a un qualificatif que j’attribuerais spécialement à cette école, c’est : « accueillante ». La minute que j’ai posé le pied dans l’école, je me suis senti chez moi. Les professeurs et tous les membres du personnel sont là pour t’aider et t’intégrer dans cette magnifique école. Je sens que je vais passer un beau parcours mariste.   Charles-Étienne (1-4)

-         Mes impressions sur les devoirs : superbes : pas de matières non-expliquées. Sur les professeurs : superbes : tu ne te sens pas rejetés; (beaucoup d’humour). Je ne sais pas comment ils font pour introduire autant de matière dans leurs cours. Un superbe esprit de famille, mais moins de « plaisanteries » venant des élèves serait agréable. » 
Andy (1-…)

-         « Voici mes premières impressions de ma nouvelle école secondaire. J’adore cette école, car j’ai été accueilli de façon remarquable par les professeurs, les directeurs et les élèves les plus vieux. L’école est vraiment belle et grosse. Nous avons beaucoup de temps pour dîner et pour s’amuser. Les professeurs sont intéressants. J’aime beaucoup changer de classe pour chaque option. J’apprécie beaucoup que le Père Martel nous accueille devant l’école tous les matins. En conclusion, j’adore cette nouvelle école. Ça promet pour les années prochaines. » Éli

-         « Ça va très bien et j’aime beaucoup cette école » Louis T. (nouvel élève de 4ème sec.)

-         « Ce début d’année est synonyme de bonheur pour nous. Il y a déjà quelques années, nous avions eu le privilège d’enseigner dans notre merveilleuse école Mariste. À ce moment, nous ne connaissions pas la signification profonde derrière l’adage Je suis Mariste. Rapidement, nous avons découvert qu’être Mariste, c’est faire partie d’une famille. Une belle grande famille unie, bienveillante, à l’écoute et généreuse. Il nous a été difficile de retrouver ce sentiment dans nos autres milieux de travail. Que ce soit la prière du Père Martel le matin, le sourire et la bonne humeur des filles à la réception, des directeurs à l’écoute, des collègues en or ou des multiples événements organisés, tout ça est unique aux Maristes. Dès notre départ, nous savions toutes les deux que nous voulions retourner à la maison. C’est avec grand bonheur que cette année, nous avons pu retrouver notre famille. Nous sommes Maristes pour la vie. » Laura et Tamika

-         Trois bons amis de Frédéric voulaient revenir avec lui sur le terrain de leur Alma Mater, une semaine avant le mariage de ce dernier pour se rappeler de bons souvenirs. Nous avons passé plus d’une heure ensemble, s’informant de leurs anciens professeurs, tout en se rappelant leurs mauvais coups. Ils ont été impressionnés de la mise à jour et de la beauté de l’école.  Que de bons souvenirs! Vous reconnaissez sur la photo : Thibaud Daoust, avocat, Frédéric Rousseau, le marié du 9 octobre, Philippe Brochu, médecin, et Antoine Drapeau, ingénieur.

SEPTEMBRE 2021

-         Lors du golf annuel de la Fondation le vendredi 13 août, un groupe d’anciens s’est présenté dans le but de remporter le trophée de la journée. Il se sont rapidement aperçus que l’expérience devait l’emporter. Ce sera pour une prochaine fois. Vous reconnaissez sur la photo : Charles Théodorakis, Justin Bellavance, Jean-Daniel Massé et Antoine Rochette.

-         Le mardi 24, le P. Martel est allé à l’Externat St Jean Berchmans pour la célébration du début d’année. Deux enseignantes sont venues lui adresser des remerciements. Voici le commentaire d’Isabelle : «C’est très rassurant de pouvoir compter sur votre présence encore en ce début d’année. Cette célébration nous permet un temps d’arrêt et d’introspection qui m’aide à réfléchir et à me préparer intérieurement à l’accueil des élèves. Vos mots sont toujours bien choisis. Je retiens qu’il faut semer largement pour espérer récolter en retour. Semer la patience, les sourires, les conversations bienveillantes et la complicité avec les enfants.  Je vous remercie de maintenir cette tradition.»  

-         Le jeudi 26, c’était la première journée pour tous les élèves de première secondaire. Monsieur Sylvain, lors de son mot de bienvenue, a posé une question aux élèves : «Aujourd’hui, qu’est-ce que vous avez tous et toutes en commun?». Spontanément, un jeune a répondu : «Appartenir à la grande famille mariste.» Et tous les membres du personnel ont applaudi.  Ce nouvel élève a parlé avec son cœur. «La vérité sort de la bouche des enfants.»

-         L’équipe juvénile de football   disputera son premier match en Beauce. Brian a demandé au «padre» de leur adresser la parole pour les motiver. Ce dernier leur a rappelé le thème des Olympiques : Plus vite… plus fort…. ENSEMBLE. «Il faut se recueillir  et accueillir l’Esprit de force et de courage et ne jamais abandonner.  N’oubliez pas que l’autre équipe veut également gagner, mais la victoire vous appartient et vous êtes les meilleurs. Encouragez-vous et vous gagnerez ENSEMBLE.»

AOÛT 2021

Un souvenir

 Une tablée de finissants au mois de juin dernier. Vous y reconnaissez Émilio, Gaultier, Hugo, Louis-Félix, Jonathan, Étienne, Émile et Nicolas. Encore quelques jours ensemble pour bien terminer leur secondaire avec un sourire, malgré tout, après une année inoubliable.

Une forme retrouvée

 Voici Alexandre de retour! Il a subi une greffe du foie en mars dernier et le voici qui reprend sa forme. Une petite heure de tennis avec son ancien professeur qui peut témoigner de sa bonne forme. Un jour, le disciple dépassera    « peut-être » le maître…

Une belle initiative appréciée

La députée de Jean-Talon, madame Joëlle Boutin a demandé de rencontrer le père Martel. Native elle aussi du Lac Saint Jean, ils se sont découvert des atomes crochus. Elle était accompagnée de son attaché politique, Marc-Antoine Bélanger. Les trois ont marché jusqu’à la Promenade Champlain tout en admirant l’environnement et les beautés du St-Laurent sur lequel elle aime faire de la voile avec sa petite famille. Ils ont discuté de nombreux sujets dont les valeurs québécoises, la jeunesse, la protection de la nature et l’avenir de notre société.  Ce fut une excellente rencontre et ils devraient se revoir bientôt dans le contexte scolaire mariste.

Contempler la nature, c’est faire un pas dans la prière

Plusieurs élèves ont répondu à l’invitation que je leur adressais lors d’un moment de prière, en début de journée, à savoir : «Faites l’expérience, en ce printemps, de vous asseoir dehors, de regarder et d’apprécier la beauté de telle fleur ou de tel arbre robuste et fier ou encore, à la maison, d’apprécier un coucher de soleil ou un clair de lune. Vous n’oublierez jamais ce moment de grâce, ce lien entre vous et le Créateur.» 

Voici différentes réactions :  (J’oserais dire
qu’elles sont dans la lignée de Laudato Si…) 

1- « Prendre le temps d’observer la nature est un moment de calme et de sérénité, pour moi. Chaque matin, je prends quelques minutes pour regarder les fleurs et les arbres qui se retrouvent dans ma cour. Ceci me permet de commencer ma journée sur un pas calme et tranquille. Je peux donc être plus joyeux lors de la journée.  Je prends également ce court moment pour réfléchir à ce que je veux accomplir lors de la journée qui s’en vient. Depuis que j’ai intégré ce geste dans ma routine matinale, je me sens de meilleure humeur et plus agréable pour les personnes que je côtoie. » Jonathan C.

2- «Pour moi, il est très important de prendre le temps de contempler et d’apprécier ce qui nous entoure. La prière m’a donc rappelé à quel point il est crucial d’admirer la nature; nous sommes extrêmement chanceux d’avoir un environnement aussi magnifique. Juste au séminaire, notre entourage avec la vue sur le fleuve est magique et unique. Plus précisément ces temps-ci, à la fin de mon cinquième secondaire, je profite et je me sens choyée d’être passée chaque matin sur le boulevard Champlain. Je suis toujours impressionnée par la lumière, les couleurs et la beauté de notre paysage environnant. On prend effectivement trop souvent pour acquis tout ce qui nous entoure!» Juliette Jamet 5-1

3- Lorsque nous prenons le temps de regarder la nature, nous réalisons la chance que nous avons. Cette chance qui nous a été léguée par nos prédécesseurs, la chance de regarder autour de nous et de nous sentir en sécurité. Nous sommes bénis d’un environnement propre auquel nous devons tous et toutes contribuer à le conserver et à le transmettre au prochain. Les sons que renferme la nature nous procurent un calme et une paix intérieure sans pareil et il faut parfois s’arrêter pour l’écouter. La nature nous fait réaliser l’importance de prendre le temps de prendre du temps pour soi.» Anne-Marie D. et Laurence D. 5-1

4- «Ça fait cinq ans que je vais au séminaire et ce n’est que la semaine dernière que j’ai réellement pris le temps d’observer et d’apprécier les beautés de la nature sur le terrain de l’école. Elles étaient sous mon nez depuis tout ce temps. Avec l’arrivée de l’été, les feuilles sortent et, ce moment de l‘année est mon préféré pour aller prendre des marches, car les jeunes feuilles sont toutes vertes et le soleil qui passe à travers fait vraiment ressortir leur belle couleur. Ce sont des plaisirs de la vie qui sont disponibles pour tous, mais que seulement certaines personnes prennent le temps d’apprécier.» Louis-Félix Brodeur 5-1

5- La nature nous entoure. Qu’elle soit intacte ou retouchée par l’homme. Peu importe où nous sommes, si on ouvre les yeux, qu’on regarde par la fenêtre, la nature est omniprésente. Une plante, une haie de cèdre, un terrain gazonné, un chêne, un jardin, une forêt, un désert, le ciel bleu ou les étoiles qui nous dominent. Tous ces termes peuvent être perçus comme de simples mots désignant des biens que nous croyons acquis, mais pour comprendre leur sens, pour comprendre leur importance, il ne suffit pas d’ouvrir les yeux. Non. Il faut ouvrir son cœur, observer ce que la nature nous offre et utiliser nos cinq sens pour se rendre compte de l’abondance des détails. Comprendre la beauté d’un paysage, c’est regarder plus loin que celui-ci, remonter dans le temps, essayer de se faire une idée de la complexité de l’évolution qui nous a miraculeusement offert cette vue. Se perdre. Réaliser que même le cerveau humain ne peut pas comprendre la complexité de tout ce qui l’entoure. Comprendre la nature, c’est admettre qu’elle nous dépasse, qu’elle est plus magnifique que tout, que nous sommes impuissants devant elle, qu’elle nous domine. Comprendre que nous ne faisons partie que d’une infime partie de son échelle infinie. Et être reconnaissant, car sans elle, nos vies n’existeraient pas.    Hugo Dorval  5-1

6- «S’arrêter et regarder les bienfaits de Mère Nature autour de nous, admirer les arbres fleurir au printemps, verdir en été et rougir en automne. Respecter cet air frais, nous remplir de ses parfums. Nous avons besoin de ces pauses, pour nous souvenir de nos origines, notre devoir envers cette nature qui nous entoure à laquelle nous appartenons. Cet environnement, nous nous devons de le préserver à tout prix. Son avenir est le nôtre.» Diego Licciardello 4-1

Contempler la nature, c’est faire un pas dans la prière

Le jour de la Pentecôte, le ciel était magnifique et Marie admirait cette lune printanière qui apparaissait devant elle. La nature nous invitait au silence et à l’admiration. Le Christ est source de vie, comme nous le rappelle saint Colomban, premier patron de la paroisse St-Michel : «L’auteur de la vie est la source de la vie, le créateur de la lumière est la source de la clarté.»
«Et vous, le soleil et la lune, bénissez le Seigneur, et vous les astres du ciel, bénissez le Seigneur, vous toutes pluies et rosées, bénissez le Seigneur. 
Et vous, les nuits et les jours, bénissez le Seigneur, et vous la lumière et les ténèbres, bénissez le Seigneur, et vous, les éclairs, les nuées, bénissez le Seigneur!
Et vous les enfants des hommes, bénissez le Seigneur : À lui, haute gloire, louange éternelle!»  Dn 3

Un deuxième pas

Lors de la prière matinale du lundi 31 mai, à l’occasion de la fête de la Visitation de la Vierge Marie, j’invitais les élèves à prendre un moment dans une journée pour  contempler la beauté du terrain de l’école, car contempler la nature qui nous entoure, c’est déjà faire un premier pas dans la  prière : «Faites l’expérience, en ce printemps, de vous asseoir dehors, de regarder et d’apprécier la beauté de telle fleur ou de tel arbre robuste et fier ou encore, à la maison, d’apprécier un coucher de soleil ou un clair de lune. Vous n’oublierez jamais ce moment de grâce, ce lien entre vous et le Créateur.»  La nature porte à l’admiration, au repos de l’esprit et à la paix intérieure.  La contempler, c’est laisser monter en soi une action de grâce, un remerciement, une gratitude. Cultiver l’émerveillement… Ainsi, j’ai demandé aux élèves de me raconter brièvement leur rendez-vous avec la nature. Et s’ils en ont fait une prière, de me l’écrire pour la faire paraître dans les prochains Échos.  Se donner du temps pour soi, dans la solitude, c’est le meilleur chemin pour écouter son cœur et écouter Dieu lui parler.

Pour un retour à la réalité

Dans les Échos de septembre 2019, (volume 2.9), je vous parlais d’un volume de Catherine l’Écuyer intitulé Cultiver l’émerveillement. Je vous reviens avec un autre volume de la même auteure : Pour un retour à la réalité.  Durant cette difficile période de pandémie où les élèves, à la maison, n’avaient pas le choix d’utiliser leurs écrans, l’auteur rappelle le devoir des parents et des éducateurs devant ces «enfants du numérique». Voici ce qu’en dit l’auteure elle-même. «Dans la foulée de mon précédent ouvrage (…), le livre que vous avez entre les mains se veut une sorte de répit dans la tâche exigeante qu’est l’éducation, une parenthèse qui soulage, un moment de réflexion permettant aux parents, souvent dépassés par la question technologique, de comprendre ce qui se passe, de mieux cerner les implications et les conséquences de ce nouveau phénomène dans nos classes et dans nos maisons. Loin de donner des «recettes toutes faites», il s’agit de donner des outils afin que les parents et les éducateurs soient «équipés» pour prendre des décisions éducatives «libres éclairées», à la lumière des informations disponibles les plus récentes.»  À lire!

Clins d’œil maristes - Février 2021

Dès les premiers cours, en janvier, les professeurs d’éducation physique ont lancé un défi aux élèves pour la mise en forme à l’extérieur de leurs maisons. L’objectif est de se rendre dans l’Ouest en quelques jours. Chaque participant doit rentrer le nombre de kilomètres parcourus à chaque jour. Finalement ce fut plus de 3 888 kilomètres en sept jours. Félicitations aux athlètes et merci!

Le bingo virtuel du 3 décembre, organisé par le Séminaire pour la Fondation Le Petit Blanchon a permis de ramasser 10 745$. Merci à vous tous, élèves, parents, membres du personnel qui avez contribué au succès de cet événement. Je suis certain que les petits «blanchons» vous en sont très reconnaissants. Depuis son implication pour la cause des enfants maltraités, le P. Martel a remis 271 310$, environ 30 000$ par année.

En présence

Le lundi 18 janvier, les élèves nous revenaient tout contents de retrouver leur milieu scolaire et surtout leurs amis(es). C’est une année très exigeante pour les enseignantes et enseignants qui doivent enseigner en même temps aux élèves présents et pour ceux qui sont à la maison, la motivation étant plus difficile pour ces derniers. En espérant un retour pour tous bientôt.

Témoignages en lien avec la prière

«La prière du P.Martel est pour moi un moment d’arrêt complet dans ma journée. J’oublie tous mes stress et mes inquiétudes durant ces quelques minutes dans le but de mieux m’ouvrir à Dieu. En prenant ce moment à chaque début de journée, ça permet vraiment de bien la commencer. La prière m’incite également à me rappeler la présence constance de Dieu à mes côtés. J’utilise ce moment pour laisser Dieu entrer en moi ainsi que lui demander son aide au cours de cette journée. Une fois rentré dans ma routine journalière, il est très difficile de m’en passer. Même après mon départ des Pères Maristes, la prière restera assurément inculquée dans ma routine.» 

Thomas Bernier 

«À mon arrivée au Séminaire des pères maristes en secondaire un, la religion était pour moi quelque chose d’assez lointain. Lorsque j’écoutais la prière du P. Martel chaque matin, je me demandais qui était l’homme derrière cette voix, pourquoi nous passait-il ces messages, où trouvait-il ces paroles remplies d’espoir dont je ne comprenais que très rarement le sens? Alors, pendant cinq ans, j’ai écouté ces paroles chaque matin. Elles ne manquaient jamais à l’appel. Au tout début, j’y trouvais simplement un moment de repos. Par la suite, ce moment de tranquillité s’est transformé en moment de réflexion. Il me permettait de penser à mes joies, mes problèmes ou tout ce qui me passait par la tête. Mais plus le temps passait et plus je saisissais le sens des mots du P. Martel. Aujourd’hui, la prière est non seulement un moment de tranquillité et de recueillement, mais aussi un guide à mes pensées me permettant de voir au-delà de moi-même et de prendre conscience du monde extérieur, de ses richesses ou de ses tragédies. Surtout la prière m’aide à trouver la façon de rendre notre monde meilleur par l’amour et le respect de ceux qui nous entourent. (…) Je suis lié au P. Martel par une croix bénite qu’il m’a offerte. Cette croix me lie au Seigneur et chaque fois que j’en ai besoin, je consulte ma croix et je suis réconforté de savoir le Seigneur en ma présence.»

Hugo Dorval

Clins d’œil maristes - janvier 2021

Témoignage en lien avec l’éditorial sur la prière.

Lors de la prière du P. Martel, je réfléchis à ce que je souhaite accomplir pendant la journée. Je pense que c’est très important de me fixer des objectifs pour la journée afin d’être productif. En faisant cette réflexion, le matin lors de la prière, j’en profite pour demander à Dieu de l’aide et du soutien. Pour moi, le fait d’ouvrir une place à Dieu dans mon cœur est très important, car je peux lui parler de mes tracas et je sais qu’il va m’écouter. Je fais cette routine du matin même les fins de semaine, quand Père Martel n’est pas là pour commencer ma journée et, depuis que je fais cet exercice, je suis beaucoup plus motivé et productif. 

Zachary Saint-Onge

Clins d’œil maristes - Décembre 2020

- Quelques heures après avoir diffusé les Échos de novembre, Jean-Simon Desgagnés qui a été le premier à écrire «Je suis mariste pcq…» m’écrit ceci : «Bonjour Père Martel, c’est Jean-Simon qui vous écrit. Juste un mot pour vous dire que je reçois toujours les Échos Maristes et que je les lis attentivement à chaque mois. Vos pensées au début sont toujours porteuses d’espoir et ça fait du bien. Continuez sur cette voie !» Jean-Simon a été nommé athlète de l’année à l’U.L. en athlétisme et cross-country. De son discours, je retiens quatre mots : «Intensité, passion, discipline et assiduité.» Jean-Simon, tu es un exemple pour les plus jeunes.

- Un autre collaborateur des Échos (Paul-Émile Durand) m’écrit de France : «Cher Père Martel, c’est une joie que de lire les Échos et d’avoir un peu de vos nouvelles. Je me réjouis surtout des croix qui sont si populaires auprès des jeunes : ils ont soif de Dieu ! Je vous garde dans mon chapelet, et je prie pour vous auprès du Saint Curé. Que la Vierge vous garde et à bientôt, au Québec ou en France. En Christ, Paul-Émile.»

- En union de prières avec Paul-Émile, le P. Martel célèbre l’Eucharistie à tous les samedis en présence d’une dizaine de jeunes universitaires.

- Comme le Séminaire doit s’impliquer dans son environnement social, quelques membres du personnel ont organisé un bingo «virtuel» pour la fondation Le Petit Blanchon dont le P. Martel est le gouverneur. Cette soirée a permis de recueillir 6 080$. La totalité des dons sert pour l’organisation d’activités pour ces enfants «privés» de leurs parents pour un certain temps. Un merci chaleureux à vous chers parents.

Clins d’œil maristes - Septembre 2020

• Le mardi 25 août, c’était l’accueil pour les élèves de première secondaire. Vers 14h. , je salue l’un d’entre eux qui circule dans le corridor : «Comment a été ta journée Édouard ? –Très bien, dit-il. Mais je suis déçu.  – De quoi es-tu déçu, lui demandai-je ? – Je suis déçu parce que c’est congé demain...  – Allez, tu vas t’en remettre...- Je pense que demain, ajouta-t-il, je vais venir reconduire mon grand frère. »   Voilà un autre enfant heureux dans son école.

• Le samedi 5 septembre, nous avons repris officiellement la messe de 16h30 dans le presbytère Saint Michel. Nous étions 9 personnes.  Soyez les bienvenus !

• Le Séminaire a subi une cure de rajeunissement. En voici un aperçu.

Clins d’œil maristes - Août 2020

- Les messes du samedi ont repris à la Villa Beauvoir. Une dizaine de personnes se sont déplacées le 18 juillet dernier pour la messe célébrée à l’extérieur, assis sur des bûches  tout en gardant la distanciation.

- Jonathan et Charles-Étienne sont passés sur le terrain de l’école, le vendredi 7 août. Ils souhaitaient voir de la vie, car ils s’ennuient, disaient-ils. «Nous avons hâte que les cours reprennent.»  Soyez prêts, ce sera pour bientôt.

- Des camps de basket et de tennis avaient lieu dans les gymnases du Séminaire et à l’extérieur durant la saison estivale.   Plus d’une cinquantaine de jeunes participaient à ces activités.

- Souhaitons la bienvenue au nouveau responsable du programme de football, Brian Morales. C’est un retour aux sources, ayant déjà été entraîneur au Séminaire. Le samedi 8 août, il a demandé une bénédiction au P. Martel afin que le ciel l’assiste dans son nouveau travail. Une très chaleureuse bienvenue, Brian !

Clins d’œil maristes - Juillet 2020

Le 30 juin, quatre athlètes de quatrième sont venus jouer a «spike ball». Ils avaient hâte de remettre les pieds sur le terrain de l’école.

Vous reconnaissez Gaultier, Émilio, Jonathan et Louis-Félix.

Le lundi 22 juin, ce sont les finissants et les finissantes  qui ont été reçus, un groupe à la fois, sur le tapis rouge afin de recevoir leur diplôme et souligner leur passage «aux maristes». Ils avaient décidé de porter une dernière fois leur collection de vêtement pour témoigner de leur attachement aux valeurs maristes. La joie et diverses émotions étaient au rendez-vous. Nous leur souhaitons un bel été et la réalisation de leurs rêves.

Le 5 Km Espoir Michel-Sarrazin

Comme il n’y aura pas de course officielle du 5 Km Espoir Michel-Sarrazin cette année, nos athlètes, de réputation internationale, sont venus le vendredi 8 mai, la faire pour nous et encourager tous les élèves à suivre leur exemple. Ici le P. Martel donne le signal de départ à Charles-Philibert Thiboutot et à Jean-Simon Desgagnés, nos grands ambassadeurs, que nous remercions très chaleureusement d’avoir répondu à l’invitation.

Une rencontre inattendue et bouleversantE

Le lundi 20 avril, alors que je suis à l’extérieur de la maison, François Chamberland et son frère Marc, deux anciens des années 90, ont donné rendez-vous à leurs parents en face du Séminaire, devant la statue de Marie, «dans un endroit connu» comme le disait François, dans le but de dire adieu à leur maman qui rentrait à Michel-Sarrazin pour finir ses jours. J’ai dit à François, aujourd’hui colonel de l’armée, que nous portons sa maman dans nos prières ainsi que toute la famille

Collaboration avec l’Externat

Comme les élèves du primaire reprennent leurs cours et comme ils ne doivent pas être plus de 15 dans une classe, le Séminaire met à la disposition de l’Externat une quinzaine de locaux et rend disponibles certains membres de son personnel. La collaboration s’accentue. Bravo !